Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
laissez mes ailes se deployer
12 avril 2010

Moi 2

Le lendemain matin elle se réveille à la fois apaisé et apeuré, elle se dit qu'ici elle pourra être tranquille mais une peur sourde l'empêche d'être totalement libérée et rassurée.Elle descend dans la salle commune, après avoir pris soin de remettre sa cape en place sur ses épaules et sa tête, pour se restaurer, et croise la serveuse qui l'a accueillit la veille au soir.
La se
rveuse l'interpelle, « Madame ; Ojlr »
« Appelez- moi Jo ce sera
plus simple, que ce passe t'il ? »
« Je me suis interrogée tou
te la nuit. Pourriez vous me dire de quel pays vous venez votre accent m'interroge et pourtant vous parlez parfaitement notre langue »
« Et puis pourquoi ne q
uittez vous pas votre cape, vous savez il fait chaud ici »
«Je
ne peux vous dire de quel pays je viens, c'est comme sa, ne cherchez pas à le savoir ! Pour ma cape, il se trouve que j'ai froid, un jour peut-être que je l'enlèverai et ce jour la vous comprendrez qui je suis et d'où je viens. Si je parle parfaitement votre langue c'est juste du au fait que la d'où je viens votre langue est importante aux yeux de mon peuple et nos enfants l'apprennent très jeunes. »
Étrang
e dame pensa la serveuse, a la fois mystérieuse et inquiétante et pourtant on a envie d'apprendre a la connaître.Jo s'assied a une table au fond de la taverne, elle est songeuse, cacher son identité risque d'être dur pour elle. Son allure, son accent tout chez elle traduit qu'elle n'est pas de la région. La porte s'ouvre, un homme entre et la soudain elle prend peur dans l'entrebâillement de la porte a travers la lumière, elle crois reconnaître la raison pour laquelle elle a fuis. L'homme pénètre entièrement dans la taverne et Jo lâche un soupir de soulagement, cet homme n'a rien à voir avec son cauchemar. Elle se surprend à trembler, pourtant elle sait que tout ça est derrière elle et que cela ne se reproduira plus jamais. Sa peur la tenaille au plus profond d'elle-même, elle cherche à remonter des Abymes dans lesquels l'entraînent ses pensées. Ses souvenirs remontent, elle se retrouve au bord des larmes. Son ancienne vie lui manque, sa famille, ses amis, son pays. Parler sa langue maternelle lui manque terriblement. Elle souhaiterait tant pouvoir porter ses habits d'autrefois sans avoir à les cacher par sa cape, ses robes couleurs de feu, idéales pour se battre mais qui apportent de précieuses information sur son origine et sur sa classe. Elle aimerait tant pouvoir être de nouveau elle-même, pouvoir se balader librement dans les champs et ramasser ses plantes. Elle décide d'aller se balader en ville, de parcourir de long en large ces nouvelles possibilités qui s'offrent a elle. Qui sait, cette cité pourra peut être lui révéler quelques secrets qui pourraient lui plaire.
Elle sort s
e balader dans la cité, à l'extérieur le soleil la réchauffe et sa cape de voyage lui semble maintenant assez inconfortable par la température extérieure. Elle a tant envie de libérer sa tête de la capuche qui l'étouffe. Elle hésite puis finalement se décide, et d'un geste ample libère la masse de ses cheveux d'un rouge éclatant. Ses longs cheveux qui descendent jusque dans le creux des reins, semblent retrouver leur liberté. Elle sembla par la même occasion, retrouver un peu de son assurance naturelle, qui était enfouie au fond d'elle-même. Son visage encadré par ses longues mèches rouges parait rajeunis. Ses yeux s'illuminent d'un coup, comme par magie, tandis que son ancien moi, celui d'avant sa fuite, tente de reprendre le dessus. Mais pourtant elle ne se laisse pas entièrement aller ; elle a trop souffert de part le passé et ne souhaite pas revivre cela. Son visage se referme et affiche de nouveau un regard inexpressif, son armure a elle, elle cherche à refouler sa joie de se sentir libre, elle refuse tout sentiments. Elle déambule sans objectif à travers la cité. De nombreux regards s'attardent sur elle et notamment sur sa crinière, qui semble, à elle seule réveiller son visage dur et froid. Son visage est beau et jeune mais affiche cependant les marques des terribles épreuves qu'elle a vécut. Son esprit garde des séquelles dont elle sait qu'elles ne disparaîtront jamais, ces séquelles l'ont marqué plus profondément que les coups sur son corps. Les différents combats qu'elle a menée ont été moins dur physiquement parlant que Son combat a elle ; les marques sur son corps ne représentent qu'une infime partie de ses blessures... Des cicatrices présentes sur son corps,  sa pférée est celle en forme d'étoile sur sa main, cette cicatrice la conduit vers son jardin secret, ses souvenirs d'une période heureuse ou elle pouvait aimer et ou se battre contre diverses créatures était pour elle un plaisir et un loisir et non un moyen de défense comme actuellement. Que de souvenirs joyeux lui traversent l'esprit et c'est d'un pas joyeux qu'elle regagne la taverne, car suivant le cours de ses déambulations, elle ne s'était pas aperçue que le soleil avait commencé à décliner et qu'il commençait à se faire tard.
Ar
rivée à la taverne elle s'y sent plus a l'aise que la veille ; et cette fois ci quand elle y fait son entrée, si les discussions se sont tues, ce n'est pas parce que personne ne la connaît, mais plutôt que les hommes présent dans la pièce, de toutes espèces confondues la trouvent a leurs goût. C'est vrai qu'elle est belle, juste son visage dévoilé inspire aux hommes qu'elle rencontre des poussées de désirs, elle adore cette sensation. Dans ces moments la, elle sait qu'elle les domine et qu'ils ne peuvent s'opposer a sa volonté, la plus farfelue soit elle. Par le passé la beauté de son simple visage lui a été d'un grand secours dans quelques situations périlleuses ou elle s'était retrouvée. Depuis toujours elle est étonnée de l'impact du désir sur la capacité de réflexion des hommes, certains était même prêt a tuer afin d'avoir le plaisir de regarder son visage à découvert. Les plus intelligents des hommes qui pourtant n'étaient pas guidés par leur désir, se sont transformés en vrais moutons dociles après avoir croisée sa route. Elle a conscience du désir qu'elle inspire aux hommes et elle en a très souvent joué pour parvenir à ses fins, un peu trop une fois ; mais bon, sa beauté lui a toujours, à l'exception d'un jour particulier, lui a toujours été profitable. Ce sentir désirée, elle n'avait plus connue sa depuis son exil et son camouflage dans sa longue cape. Ce sentiment qu'elle avait pourtant cherché à éviter lui fait monter dans le sang une poussée d'adrénaline qui lui provoque un choc très agréable. Je ne dois pas lutter, se dit elle, c'est ma vrai nature qui essaye de reprendre le dessus sur les événements. Et presque totalement convaincu, elle traverse la salle d'un pas très assuré pour aller s'asseoir devant l'âtre. Ses cheveux rougeoient encore plus à la lumière du feu. La pâleur de son visage dont l'éclat est rehaussé par la lumière du feu paraît être irréelle. Et pourtant elle vit, elle revit, cette nouvelle contrée lui donne des ailes, elle souhaite une seule chose, pouvoir être de nouveau libre, et elle pense, que cette cité pourra lui apporter ce qu'elle cherche.
U
ne fois son repas avalé en vitesse, elle décide de monter dans sa chambre, l'ambiance de la taverne étant devenue pour elle un peu lourde.Arrivée en haut dans sa chambre, elle aperçoit des détails auxquels elle n'avait absolument pas fait attention la veille. Sur les murs de bois bruts sont dessinés à l'encre rouge des runes qui se ferment sur le plafond. Son lit, blanc, se trouve au milieu de la pièce, une grande force puissance retenue se sent dans la pièce, et elle constate que flotte dans la pièce une odeur d'encens. Cette puissance parvient à l'apaiser, cette magie lui est familière, elle se souvient des gestes et des paroles. Tout n'est pas perdu pour elle ; elle se couche la tête pleine de ses runes qu'elle redécouvre avec joie. La blancheur de son lit dans l'éclatante couleur écarlate des runes la berce et l'aide à s'endormir rapidement. Pourtant son sommeil reste agité de rêves et de cauchemars 

Publicité
Publicité
Commentaires
laissez mes ailes se deployer
Publicité
Publicité